Si les hommes, à l’instar de Rob Brezsny, sont présents en nombre dans le domaine de l’astrologie, sa pratique contemporaine semble être dominée par les femmes. Nommées Susan Miller, Astrotwins, Chani Nicholas ou Annabel Gat, ces astrologues réunissent sur leurs plateformes respectives, qu’il s’agisse des réseaux sociaux ou des magazines féminins auxquels elles peuvent contribuer (tels GirlBoss, Broadly, The Cut), des millions de lecteurs et lectrices. Comment expliquer un tel enthousiasme de la part des femmes qui la pratiquent?
Pour Mélanie Wanga, journaliste culturelle, cofondatrice des podcasts Quoi de meuf et du Tchip, l’astrologie leur permettrait de se découvrir en dehors des cadres de compréhension du modèle dominant. “La psychologie ou la psychiatrie notamment, sont des domaines qui ont littéralement été créés par des hommes pour comprendre la psyché. L’astrologie est un moyen différent de se comprendre et de s’envisager. Elle invite à se prendre au jeu, à connaître les astres, leur histoire culturelle pour l’appliquer à nos vies. La rigidité ne fait pas partie du concept, ce qui laisse la place à des interprétations différentes et empêche une appropriation stricte ...
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