L’empathie est essentielle pour la qualité de nos relations : si on ne peut pas ressentir ce que l’autre vit, la vraie communication est coupée. Mais elle n’a pas que de bons côtés. Elle devient dommageable quand on en fait une mode ou quand on s’oblige à trop.


1. Cœur et tête. Il existe deux formes d’empathie. On parle d’empathie émotionnelle quand on ressent les émotions de l’autre. On parle d’empathie cognitive, quand on comprend les pensées et les aspirations de l’autre, quand ça passe par la tête.


2. L’empathie mature. Si on fait le pont entre ces deux formes d’empathie, le tout se transforme en « empathie mature » : on comprend avec sa tête et on ressent avec son cœur. Cet amalgame permettrait un certain recul grâce à son aspect rationnel. On est empathique, sans pour autant risquer de se perdre dans le malheur de l’autre.

3. Avoir de l’empathie est une bonne chose, mais... Une personne incapable d’empathie a probablement un trouble assez grave. Quand on ne peut se mettre en imagination dans « les souliers de l’autre », le contact est difficile à créer. La confiance entre deux personnes naît de l’ouverture et de la capacité de ressentir ce qui est vécu. Le hic est que l’empathie peut en arriver à prendre trop de place dans notre quotidien. Quand elle devient une mode, une posture de vie, une obligation morale, on risque de tomber dans certains pièges.

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Par Danielle Choquette