Astrologie, la science aux origines des croyances

L’astrologie fait partie de ces enfants maudits de la sphère scientifique. Définitivement mise au banc à la Renaissance, elle a pourtant longtemps été complice de l’astronomie. Décryptage de cette observation des phénomènes célestes qui puise son origine au IIe millénaire avant J.-C.
 

Tout le monde a dans son entourage un mordu d'astrologie qui prend un malin plaisir à décrypter tous les recoins de notre personnalité. (“Mais oui, évidemment que tu préfères le bateau à l’avion, c’est parce que tu es Scorpion, signe de l’eau, voyons”). Pour certaines personnes, les signes du Zodiaque prennent une telle importance qu'ils font partie des premiers renseignements fournis lors de leurs rendez-vous amoureux.

Alors que les horoscopes accompagnent nos trajets de métro et que les voyantes offrent leurs services pour prédire notre avenir, l’astrologie se voit reléguer au rang de superstitions, d'une science parfois occulte, souvent ridicule et sans véritables fondements.

Or, l’astrologie, c'est bien plus qu'une page de prédictions dans le journal du jour, c’est avant tout grand nombre de pratiques d’interprétations fondées sur des observations millénaires et une solide croyance populaire : le cycle lunaire, le parcours des planètes et du soleil, les éclipses, météores ou étoiles filantes.

L’astrologie, une observation rigoureuse des astres


L’astrologie est née dans l’Antiquité d’un réflexe primitif humain : celui d’interroger les signes extérieurs pour comprendre, en tant qu’individu, sa place dans l’univers et ce que ce dernier lui réserve. Pour les Grecs anciens, le monde aérien est “le lieu de la représentation et de l’expression du temps et du mouvement”, explique Arnaud Zucker, spécialiste d’astronomie antique, dans ...

 

Lire la suite sur marieclaire.fr

 
Par Violaine Epitalon